Défense de nourrir les préjugés
Un spot pour bousculer les préjugés afin d’amener chacun à s’interroger et à s’informer sur l’afflux de refugiés.
Dans les pays traversés en vacances, dans les lieux de villégiature, lors d’un camp de mouvements de jeunesse ou encore dans leur future classe à l’école, nos jeunes feront peut-être connaissance d’autres jeunes venus d’ailleurs et qu’on appelle communément des migrants/réfugiés.
Ils seront alors, une fois de plus, confrontés et interpellés par rapport aux regards et aux dires acerbes de personnes qui considèrent ces migrants, ces étrangers comme des voleurs et profiteurs du système et soutiennent l’arrêt de leur accueil dans notre pays.
En effet, l’arrivée de nombreux demandeurs d’asile ces derniers mois en Belgique a suscité des réactions variées : de la curiosité, de l’hospitalité, mais aussi du rejet ou de la peur. Peur pour son identité, peur pour sa sécurité, peur pour son argent.
Or ces inquiétudes sont bien souvent fondées sur des idées toutes faites, des préjugés.
C’est pour déconstruire ces préjugés au sujet des réfugiés et des étrangers qu’une vaste campagne de sensibilisation (faite de films, spots radio, affiches, brochures d’information, …) a été lancée.
Ces différents outils ayant pour seul et même message : «C’est des préjugés qu’il faut avoir peur, pas des réfugiés ni des étrangers» et dont l’objectif est de bousculer les préjugés afin d’amener chacun à s’interroger et à s’informer.
Ci-dessous le spot de cette campagne, à diffuser sans modération à vos jeunes ou à mettre en avant sur vos pages FB, sites et blogs de votre groupe.
Ce spot, qui s’inspire d’un fait réel particulièrement interpellant(*) se base sur le concept simple de jouer sur les mots réfugiés et préjugés en mettant en scène une conversation entre deux dames assises sur un banc face à la mer du Nord.
(*) Le 1er février 2016 le Gouverneur de Flandre occidentale demandait de «ne pas nourrir les réfugiés» en ajoutant «sinon d’autres viendront».