Noël… en fin de contes

title=Le temps de Noël est particulièrement propice à l’écriture de contes. Pourquoi ne pas s’y essayer avec des jeunes ?

Le genre littéraire du conte permet d’aborder des questions importantes de la vie.

Les contes ont une structure littéraire bien établie. Ils décrivent généralement des histoires où les protagonistes sont amenés à sortir de situations qui sont insatisfaisantes. En cours de route, ils rencontrent des personnages, des obstacles, des difficultés qui les empêchent de réaliser leur projet, d’autres au contraire qui les aident.

Ainsi, l’histoire racontée par l’intermédiaire du conte est souvent pour les jeunes une façon d’exprimer symboliquement ce qu’ils vivent. Le but du conte n’étant donc pas uniquement de libérer l’imaginaire mais de contribuer à faire du sens.

Démarche d’animation

  1. Imprimer, photocopier et distribuer à chacun les débuts de contes ou phrase inductives que vous trouverez ici.
    NB : ceux-ci vous sont donnés à titre d’exemple mais il vous est bien sur loisible d’en utiliser d’autres issus du fruit de votre imagination.
  2. Expliquer que la mission sera de poursuivre son écriture en respectant la consigne qui est que celui-ci se termine bien, l’objectif étant de révéler que l’avenir n’est pas bouché. NB : Notons que le conte permet aussi de personnaliser des objets. Le tout est de trouver des objets pouvant s’inscrire dans une dimension symbolique.
  3. Proposer aux jeunes de se grouper en fonction d’un conte qui les intéresse.
    NB : Veillez à ne pas avoir plus de 4 personnes par groupe et n’hésitez pas à faire plusieurs groupes pour un même conte.
  4. Indiquer à chaque groupe que leur travail de rédaction peut alors commencer, en suggérant d’abord de se mettre d’accord sur les grandes lignes du récit (personnages, péripéties, dénouement,…) et de ne pas avoir peur des éventuelles premières suggestions qui paraissent parfois farfelues.
  5. A la fin de la rédaction, regrouper tous les jeunes et inviter chacun des groupes à lire le fruit de leur travail.
  6. Inviter chacun, s’il le désire, à s’exprimer après avoir entendu chaque récit. Attention ! Il ne s’agit pas ici de porter un jugement mais bien de partager ce que pour lui fait sens.
  7. Proposer au groupe de réfléchir à finaliser la forme du conte (texte, illustrations, scénette à jouer ou à filmer,…) et à son utilisation éventuelle (insertion dans le journal de la paroisse ou de l’école, présentation lors d’une veillée ou d’une célébration,…).

Sur une idée de Jacques Prémont