COMILS’M
Un jeu pour mettre la parabole du semeur au quotidien.
A emprunter gratuitement au SDJ.
Dans ce jeu, des semeurs s’en vont semer les graines.
Mais la bonne terre est loin.
Pour y parvenir, il faut traverser des zones moins productives et atteindre la terre fertile avant que l’orage dévastateur n’éclate.
Les semeurs peuvent s’entraider et ainsi augmenter leurs chances de réussite et la quantité de graines déposées dans le champ.
Des situations extérieures imprévues les aideront où les ralentiront.
Ainsi vivre dans une société de paix, où l’on partage des chances et dans laquelle règne la justice, rend le travail plus efficace, la vie plus agréable et la réussite d’un projet plus rapide.
A contrario, subir une situation de violence, d’injustice, d’égoïsme peut ruiner rapidement les efforts les plus généreux.
«Que semons-nous autour de nous ?» «Comment le faisons-nous ?» «Qui sème le vent récolte la tempête» dit-on. A l’inverse «Qui sème la bonté …. ?»
Ce jeu aide à se poser ces questions et à faire découvrir que sans une base de justice et de solidarité, notre société devient le terreau de l’égoïsme, de l’injustice et de la violence. La guerre, la dictature (que ce soit en famille, à l’école ou entre nations) ne tardent pas à grandir.
Il met en avant que la paix, la justice et le partage nécessitent un engagement volontaire à leur service.
De plus il est un appel à expérimenter que même les règles sont à réfléchir ensemble, à construire ensemble, à définir ensemble pour faire le choix de ce qui convient le mieux pour le bien de tous, à entrer dans une formidable démarche vers une humanité plus responsable.
Si on expérimente les deux manières de jouer, il deviendra vite évident que la solidarité change positivement les relations entre les personnes, l’efficacité dans la tâche à accomplir et l’ambiance du jeu.
Les résonnances bibliques et pastorales sont multiples et le carnet catéchétique qui accompagne le jeu aidera l’animateur à s’y pencher avec les participants.
D’une durée de plus ou moins 20 minutes pour un groupe de 4 à 8 jeunes ados, ce jeu est l’occasion de mettre la parabole du semeur en lien avec la vie quotidienne et de forcer la réflexion.