Je suis la lumière du monde

JeUne expérience pour découvrir que la lumière du Christ appelle à la conversion de l’obscurité vers la lumière.

Les nuits rallongent et Noël arrive… voici une animation «expérience» pour mieux comprendre et intégrer le verset de Jean (8, 12) : «Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie».

Déroulement de l’expérience

1ère phase

  1. Rassembler les jeunes dans une pièce commune éclairée (ou pourquoi pas dehors) et proche d’une autre pièce qui peut être le local habituel de leur réunion.
  2. Inviter chacun à se bander les yeux avec des bandeaux mis à leur disposition.
  3. Une fois dans le noir complet, annoncer qu’ils devront se diriger, sans enlever leur bandeau, vers le local ou l’autre pièce.
    Les premières impressions seront certainement : l’angoisse, la peur de faire un faux pas, le sentiment d’être perdu, de ne plus reconnaître les lieux connus, la peur de l’autre, la peur d’avancer pour faire le prochain pas, le désir que cela cesse rapidement, …
    => laisser les jeunes exprimer (verbalement ou non) tous les sentiments sans intervenir et repréciser qu’ils ne doivent pas enlever leurs bandeaux.

2ème phase

  1. Une fois dans le local obscurci, demander aux jeunes de garder encore un peu leur bandeau.
  2. Convier chacun à s’asseoir sur le sol (quitte à faire quelques pas de plus, toujours avec le bandeau, pour trouver une place sans être collés les uns aux autres).
  3. Mettre devant chacun un papier et un crayon.
  4. Annoncer que chacun a devant lui de quoi dessiner et demander, toujours avec les yeux bandés, de dessiner sur sa feuille : la mer, puis un bateau sur celle-ci, puis la côte longeant la mer et enfin, un phare.
  5. Une fois terminé, demander ce qu’il se passerait, si vous les laissiez ainsi encore un peu, mais que soudainement vous leur demandiez d’ôter rapidement leur bandeau et que vous allumiez une lumière éblouissante devant leurs yeux.
  6. Laisser quelques-uns s’exprimer à ce sujet.
    Sans aucun doute, ils vous répondront qu’ils seraient éblouis, comme rendus aveugles, et que la lumière leur ferait mal aux yeux.

3ème phase

  1. Placer au centre du local une grosse bougie et plusieurs petites encore éteintes et attendre un peu.
  2. Demander à chacun d’ôter les bandeaux (à leur rythme) pour découvrir la lumière douce au centre. Douce mais qui leur permet d’ouvrir les yeux et de voir.
  3. Expliquer en rapport à l’expérience vécue, ce qui peut signifier que Jésus soit la «Lumière du monde».
    Chacun avait tout à l’heure les yeux bandés et était dans le noir dans une pièce où pourtant, il y avait une lumière. Cette lumière, personne ne l’a vue, ne pouvait la voir.
    Dans notre vie nous sommes parfois aussi dans le noir. Les soucis, les erreurs, les questions restées sans réponses… assombrissent, noircissent notre existence nous rendent aveuglés. Jésus, la Lumière, est pourtant toujours été là, mais on ne   la voit pas.
    Le jour où l’on reconnaît la présence du Christ à nos côtés, il nous éclaire de sa Lumière et éclaire nos vies.

    => Pour symboliser cette parole proposer à chacun de venir tour à tour près de la bougie centrale, d’allumer à celle-ci une petite bougie et de la prendre près de soi.

4ème phase

  1. Inviter chacun, avec la bougie, à éclairer leur dessin et à l’observer durant quelques temps.
  2. Expliquer :
    Chacun a dessiné dans le noir, et peut-être que chacun a pensé avoir dessiné exactement ce qui était demandé (certains c’est vrai se seront mieux débrouillés que d’autres !). Mais dans le noir pas facile de trouver la bonne manière de faire, de voir nos erreurs et impossible de rectifier, d’effacer et recommencer.
    Quand le Christ est à nos côtés, il éclaire nos vies. Il nous aide à mieux voir nos erreurs (nos péchés). Il nous invite à prendre un autre et meilleur chemin et croire que l’instant d’après à toutes ses chances.
    Tout à l’heure, certains se sont exprimés sur leur réactions et sentiments si, en ôtant leur bandeau, était allumée, une lumière éblouissante devant leurs yeux.
    Si le Christ mettait toute sa lumière en nous et en un instant, nous ne pourrions supporter cet éclat, nous baisserions de suite le regard.
    Le Christ ne met pas en lumière nos erreurs pour ne pas nous détruire ou nous décourager.
    Il sait quelle luminosité nous pouvons supporter pour le moment, et Il l’augmentera petit à petit.
    Ainsi, au fur et à mesure que l’on grandit avec le Christ, sa lumière a donc de plus en plus d’importance dans nos vies.
    Nous pourrions cependant avoir l’impression que si la lumière du Christ augmente petit à petit, notre sentiment d’échouer et de tomber grandit de plus en plus et notre statut de grands pécheurs s’accroît.
    Mais plus le Christ éclaire nos péchés, plus nous pouvons réaliser que nous avons besoin de vivre son pardon. Plus nos cœurs sont poussés à l’aimer et à le glorifier en signe de reconnaissance devant ce qu’il a fait et ce qu’il fait pour nous !
  3. Laisser un temps de silence, avec par exemple un fond musical, pour permettre à chacun de s’approprier ce qui vient d’être «soulevé».

5ème phase (qui peut être facultative)

  1. Expliquer :
    Tout à l’heure pour arriver dans cette pièce, vous auriez sans doute aimé avoir un tout petit peu de lumière.
    Car sur un chemin, la lumière nous permet de voir ce qui est caché, de voir où nous marchons, d’éviter les faux pas, de se sentir en sécurité, en confiance et d’avoir un regard juste sur les choses, sur ce qui nous entoure et les obstacles à éviter.
    Jésus a dit: Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres.
    Parfois nous sommes sur le chemin et la nuit tombe. Mais le chemin demeure, même si on ne le voit pas au loin, si on ne voit pas toujours où il mène, même s’il y a des tournants.
    Mais nous ne devons pas avoir peur car le Christ est le chemin lui-même, c’est lui qui l’a frayé.
    L’important n’est pas forcément que nous sachions ce qu’il y aura sur ce chemin dans 10 mètres ou dans 1 km, seul le prochain pas suffit.
    L’important est de continuer à avancer et de suivre le chemin avec une (sa) lumière qui est toujours suffisante pour savoir où mettre le prochain pas, même quand la nuit tombe autour.
  2. Proposer aux jeunes de se mettre en file indienne dans un coin de la pièce et éteindre les bougies afin d’obscurcir au maximum la pièce.
  3. Tracer un chemin menant à l’autre bout de la pièce en plaçant quelques obstacles et donner au premier de la file une lampe torche en lui signifiant qu’il en sera le seul et unique propriétaire.
  4. Inviter le groupe, à votre signal, à se déplacer et donc à avancer petit à petit afin que tous puissent rejoindre l’autre bout de la pièce en évitant les obstacles. La lampe torche tenue par une personne du groupe étant un atout pour que chacun arrive à bon port.
  5. Donner le signal de départ et laisser le groupe agir.
  6. Une fois le groupe arrivé de l’autre côté de la pièce, convier chacun à s’asseoir et éventuellement quelques-uns à expliquer ce qui a permis au groupe d’arriver à sa destination finale.
  7. Expliquer et conclure :
    Lorsque l’on vit notre vie avec la lumière (la présence du Christ), cela a de l’impact sur nos voisins qui seront, ainsi, aussi éclairé. «Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière». Luc 11,33
    Lorsque la lumière du Christ brille en nos cœurs, notre entourage est illuminé par notre présence aimante, par notre accueil, par notre joie de vivre et par notre compassion. La lumière du Christ brille en nous et à travers nous.
    Il nous faut partager aux autres la lumière qui éclaire nos vies et donc la présence du Christ à nos côtés. Faire découvrir aux autres, la joie de cette présence pour que, comme nous, ils puissent ne jamais s’en détourner mais et bénéficier de la vie qu’elle donne !