Fête de la Toussaint et jour des morts

Un petit document pour nous aider à bien faire comprendre 

et l’unité et la spécificité de ses deux jours de fête dans l’Église.

Utile pour une liturgie de la Parole

ou pour une base de réflexion – sur ces fêtes liturgiques
                                                 – sur la communion des saints.


 

La Toussaint (1er novembre) et le jour des morts (le 2 novembre)

Le calendrier des jours fériés légaux ne nous aide pas toujours à vivre et célébrer les grands mystères que l’Église nous propose. Tous, nous aurons congé le 1er novembre, jour de la Toussaint et nous en profiterons pour nous rendre dans les cimetières où nos chers défunts reposent. A force d’habitude, nous finissons peut-être par perdre le sens et la spécificité de la Toussaint, le 1er novembre, et du jour des morts, le 2 novembre.
La Toussaint (tous saints ?!) est le jour où l’Église nous invite à célébrer dans la joie tous les saints canonisés (c.-à-d. ceux pour lesquels l’Église engage son autorité pour dire qu’ils sont dans la gloire de Dieu)* mais aussi tous ceux et celles qui sont dans la béatitude divine par la vie qu’ils ont menée (vie de charité, accueil de la miséricorde et don de la grâce). Bref, nous tournons notre regard vers tous ces êtres qui sont pour nous des modèles de vie chrétienne et nous entraînent à continuer joyeusement notre marche à la suite du Christ. Il peut s’agir de notre saint patron, un(e) saint(e) que nous affectionnons particulièrement ou encore notre voisin, cousin ou grand-père décédé. Au cœur de cette fête nous est aussi rappelée notre vocation universelle à la sainteté.

Le 2 novembre, quand à lui, qu’il soit appelé commémoration des fidèles défunts, jour des morts ou encore commémoration des défunts, est le jour où nous nous souvenons des défunts de notre entourage. C’est donc logiquement ce jour-là (si nos ministres nous accordaient un congé !) que nous devrions nous rendre aux cimetières. Qu’ils sont beaux les cimetières aux alentours de ce jour : toutes ses fleurs, toutes ses couleurs. En certaines régions et pays, ce sont aussi des centaines de bougies qui prennent place auprès des tombes. De nos jours, si nous apportons des fleurs sur une tombe, elles sont le signe de notre affection pour les défunts mais, à l’origine, elles symbolisaient la vie heureuse après la mort. Est-ce que nos contemporains y croient encore ?

Mais le point en commun entre ces deux fêtes est qu’elles nous font toucher du doigt la communion des saints. Qu’est-elle donc ? Il s’agit de cette capacité d’assistance mutuelle, même par delà la mort, que tout baptisé qui amis son espérance en Christ a. Pour nous, cela signifie concrètement que nous pouvons aider de nos prières d’autres vivants ou défunts (qui n’auraient pas encore atteint la béatitude). Et inversement, nous bénéficions d’aide par la prière de défunt à notre intention, pour notre pèlerinage sur la terre.

Quel grand mystère à découvrir à l’occasion de ses deux journées. Que de choses à faire découvrir.aux jeunes!

Piste complémentaire : La pastorale des jeunes du diocèse de Liège propose un jeu sur le texte de l’apocalypse lu le jour de la Toussaint (disponible à la ludothèque du séminaire de Liège). Cf. Holy Game

* Les fêtes d’«Holywins» («les saints vainqueurs») ont remis cela en valeur.

Vous retrouvez les informations ci-dessus dans le PDF joint.