Chemin de Dieu, Chemin des Hommes

Un chemin de croix avec 16 tableaux A3 plastifiés.

A emprunter gratuitement au SDJ.

Chaque tableau est un dessin dans lequel le noir domine. L’histoire est tragique, pourquoi se le cacher ?
Parfois des touches de rouge, évoquant le sang et l’amour, la passion dans tous les sens du terme et cette ambiguïté symbolique qui a tout à fait à sa place dans ce récit.
Parfois aussi des touches de jaune, emblème de la lumière et de la gloire, discrètement présent lors de la Cène et éclatant dans la représentation de la Résurrection.

Représentant le Chemin de croix parcouru par Jésus de Nazareth, les dessins évoquent aussi le calvaire que connaissent trop de nos contemporains et dont les journaux se font quotidiennement l’écho.
Pour établir donc un lien visuel entre la souffrance et la victoire de Jésus de Nazareth ainsi que les drames et la force de personnes aujourd’hui, des extraits de presse déchiquetés et entassés couvrent la croix.

Dans le but de ne pas se limiter au traditionnel chemin de croix, il est élargi par une introduction et une suite qui en donnent la clé de lecture.
Il ne représente donc pas uniquement le dernier acte d’une vie qui finit mal, mais le douloureux épisode d’une vie toute tendue par l’amour du Père et des hommes qui culmine, aux yeux du croyant, par la victoire sur la mort.
Si elle est passée inéluctablement par la mise au tombeau, elle ouvre aux hommes et aux femmes que Dieu aime les portes de l’éternité.

Il peut-être utilisé comme chemin de croix traditionnel en lisant par exemple lentement sur fond musical les passages évangéliques s’y référant.

Mais il peut aussi (et c’est peut-être plus intéressant) être regardé plus attentivement afin d’établir des liens entre les textes évangéliques, le dessin et ses extraits de journaux.
Afin de coller à l’actualité, on peut imaginer de proposer aux jeunes de faire une recherche dans des revues et journaux, concernant des faits d’actualité et de les surcoller sur les croix.
On peut aussi imaginer d’évoquer des faits de vie, d’écrire ceux-ci sur des morceaux de papiers déchirés et de les surcoller, eux aussi, sur les croix.

Enfin, lors d’une célébration, les différents tableaux pourraient être amenés un par un, accompagnés d’un chant ou de la lecture d’une prière qui serait le fruit de l’échange et de la réflexion en commun. Accrochés sur un grand panneau en frigolite ou sur un mur, ils pourraient rester suspendus pendant la Semaine Sainte, comme source de méditation.

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