Binta et la bonne idée

Un court-métrage réalisé en collaboration avec l’Unicef pour aider « à comprendre l’urgence de protéger activement les droits des enfants du monde entier que la vie n’a pas épargnés ».

BintaBasé sur une histoire vécue, le film illustre sous forme de fiction une des cinq priorités de l’Unicef : l’éducation des petites filles. Des images qui nous montrent de manière saisissante pourquoi il reste tant à faire pour rendre le monde digne à tous les enfants.

Synopsis :

Binta, 7 ans, vit dans un village au sud du Sénégal où elle va à l’école. Sa cousine Soda aimerait aussi y aller mais n’a pas cette chance. Une pièce de théâtre montée par les enfants du village va montrer au père de Soda en quoi l’instruction est importante en résumant les arguments des uns et des autres.

Binta admire son père, humble pêcheur qui, préoccupé par le progrès humain, s’est mis en tête de mener à bien l’idée qu’il lui est survenue.

Binta et la grande idée / Javier Fesser, réal. ; Zeynabou Diallo, Agnille Sambou, Aminata Sano,… [et al.], act. – Sénégal/Espagne : 2004. – 1 vidéodisque (29 min 23 sec) : coul., son. –

Fiction / Société.

Titre original : « Binta y la gran idea ».

Dans : « Dans le monde à chaque instant » / Javier Fesser. – Pérou / Espagne, 2004. – (116 min) : coul., son.

Titre original : En el mundo a cada rato

Pistes :

  • Le film met en scène un des grands maux qui touchent les enfants : l’analphabétisme. Par le biais de la fiction, le court-métrage sensibilise le jeune à cette chose.
  • Court, simple dans sa forme narrative, doublée en français, ce film constitue un bon préalable à une approche du mal-développement dans le pays du Sud et au problème de l’atteinte aux droits des enfants dans le monde.
  • Faire définir aux jeunes le mode de récit, les problèmes évoqués et le type d’approche du film.
  • Le film a un ton choisi pour raconter l’histoire et soulever le problème lié aux droites des enfants : la comédie. Repérer le mode de narration : le récit en voix off (focalisation interne) ; c’est la petite fille qui raconte l’histoire.
  • Décrire de manière assez détaillée l’environnement des personnages du film (villes, villages et logements, activités menées par les hommes, vêtements et modes de vie des personnages,…) et ainsi, souligner la pauvreté de ces familles et individus, source essentielle dont ils sont victimes.
  • Dégager le problème central évoqué dans le film, repérer aussi les thèmes secondaires et montrer que ces problèmes sont étroitement liés les uns aux autres et en interaction constante.
  • Etudier plus particulièrement la scène récurrente de l’école. Le but : comparer les situations des enfants dans le pays où se déroule l’histoire.
  • Opposer des arguments en faveur ou non de la scolarité des filles en Afrique : contraste de condition entre les deux fillettes, l’une scolarisée, l’autre non. Un contraste supplémentaire entre les deux pères des fillettes : l’un sachant écrire qui va soumettre sa ‘grande idée’ aux responsables administratifs de sa région sous forme de lettre et l’autre, patriarche rempli de traditions et de préjugés quant à la place de la femme. Des catégories de personnages et leurs arguments avancés pour se justifier sont à opposer. Etudier le personnage de Fatou, a mère de Soda, qui est handicapée par son analphabétisme lors de ses transactions avec un commerçant de la ville.

Possibilité de visualiser le film sous-titré en espagnol sur :
http://onavance2.blogspot.com/2009/05/binta-et-la-bonne-idee.html