Sourires à 35° : écho des camps scouts de cet été.

Camps scouts

Hike, BA dans les transports en commun, marches, diverses corvées (aller chercher de l’eau, du bois, du pain, les courses dans les supermarchés, etc), les chants dans les prairies, les rires au bord des lacs et des cours d’eau, … en été, nous croisons toujours quelque part des jeunes avec des foulards en train de faire quelque chose. Exceptionnellement, cette année, j’ai pu visiter toutes les sections des scouts du 4ème Val Mosan, les scouts de la Collégiale. Je partage quelques échos.

Un été un peu spécial

Cet été qui a été marqué par des fortes chaleurs et le Mondial était un peu particulier. Par exemple, un voisin d’un des camps a généreusement ouvert les portes à la meute « Roi Baudouin » pour le match France-Belgique. Ainsi, nous avons regardé la demi-finale dans un salon cossu même si tout s’est terminé avec quelques larmes à cause de la défaite de la Belgique. Le soleil favorisait une ambiance particulière. Je me rappelle au camp éclaireur, tous les après-midis, le camp était désert, les jeunes scouts allaient s’abriter en dessous des pilotis en écoutant de la musique. Aucune activité demandant un effort n’était possible.

Des animateurs engagés

Comme je restais quelques jours dans la plupart des sections, j’ai pris le temps d’observer les jeunes (parfois très jeunes), par exemple quand les pionniers passent dans des sections pour aider à animer l’animateurs. Avec force et fragilités, sans calculer leur temps et rechigner sur des tâches parfois pénibles et malgré la chaleur étouffante et les risques d’insolation ou sanitaires (en temps de fortes chaleurs, il faut une vigilance particulière sur les aliments), j’ai vu des chefs motivés et engagés, soucieux de leurs animés, même après des soirées parfois très longues parce qu’après le coucher des enfants, les chefs aiment discuter entre eux.

Des traditions qui perdurent sous un autre regard

Tous ceux qui connaissent les Scouts savent que maintenant le mouvement se veut ouvert et souhaitent accueillir toutes les personnes sans aucune distinction de race, de culture et de religion. Mais, cela n’empêche pas de faire des promesses, des veillées qui essaient de donner sens. Ma présence en tant que prêtre était appréciée comme une personne qui peut répondre à certaines questions, donner un éclairage sur certains points ou aider à approfondir le sens des rites et des symboles qui accompagnent des moments clés pour les jeunes animés. Il m’est arrivé de sentir une certaine confusion entre la volonté du mouvement d’être ouvert à toutes les formes de convictions philosophiques et religieuses et la neutralité, mais chaque fois, c’était une occasion d’élargir les horizons en regardant dans la documentation fournie par la fédération qui est assez riche sur ces sujets. En préparant les promesses ou le message au peuple libre, le seul point négatif que j’ai remarqué c’est la méconnaissance de la plupart des animés et de quelques chefs de l’histoire du mouvement scout. Mais, je pense qu’avec la volonté des chefs, cela peut se remédier plus facilement.

Tout ne s’arrête pas avec les camps

Après les camps, les mouvements de jeunesse organisent des soupers dias pour montrer aux parents ce qui a été vécu au camp. Ils organisent la journée de passage et diverses fêtes. Ces sont des occasions, pendant l’année, de continuer à garder les contacts avec les animateurs et les jeunes animés. Après, nous nous retrouverons pour l’été prochain pour d’autres aventures.

Eric N.