Venite Adoremus: un temps d’adoration adapté aux jeunes

Cette année, beaucoup de lieux en Belgique ont réservé un accueil tout particulier aux jeunes lors du festival « Venite Adoremus »: des jeux de pistes, des concerts, des dîners conviviaux, des témoignages…. Plein d’idées créatives pour amener les jeunes jusqu’au point culminant du Festival: l’adoration. Voici quelques retours de ces beaux moments.

🔹 Témoignage de Soeur Marthe, Salésienne à LLN

Pour accueillir les jeunes dans le cadre de Venite Adoremus, l’activité a été préparée avec Jean-Luc Moens, ça nous a permis de le connaitre, c’est un fervent adorateur.

J’avais d’abord préparé un jeu pour faire connaitre les différentes églises de LLN aux jeunes. À l’église Notre Dame de l’Espérance, Jean-Luc a bien expliqué la possibilité de venir nous rapprocher du tabernacle car on peut être proche de Lui, de Jésus.

Nous avions préparé un grand pain, du jus de raisin, une cruche, et disposé une nappe au sol pour allier le côté symbolique au concret. Chacun a pu prendre une miche de pain et du jus afin de faire mémoire au corps et au sang du Christ à travers ce pain et ce vin partagés. On a discuté ensemble comment le Seigneur partageait le repas avec ses disciples. C’était un beau moment vécu en rappel de l’Eucharistie.

 À l’église St François, on a admiré le tabernacle qui représente le buisson ardent avec Moïse.

Ensuite, dans la chapelle des Salésiennes, nous avons terminé par une petite demi-heure d’adoration animée par des paroles, des chants et des temps de silence.

🔹 Témoignage de l’abbé Alexandre Wallemacq à Jodoigne

Le festival Venite Adoremus est une belle initiative.

Dans l’unité pastorale de Jodoigne, nous essayons de vivre ce festival avec toujours plus d’intensité et de joie. Il est une occasion pour nous de nous unir toujours plus à la suite du Seigneur. En effet, nous allons à la découverte de l’ensemble des paroisses de l’unité pastorale pour aller adorer dans leur église et leur chapelle respective. Les rencontres, le silence et le recueillement des priants témoignent de la présence indicible de Dieu et de son amour. Cette atmosphère particulière et unique ne laisse jamais indifférente ; elle nous lie comme jamais ; elle nous permet de faire église.

Je garde en mémoire quelques beaux moments : la larme d’émotion versée par une paroissienne lors de la bénédiction finale, les visages des paroissiens se relayant devant le saint sacrement, la veillée d’adoration animée par le collectif Woza, la nuit d’adoration où les jeunes ont veillé chacun à tour de rôle devant le Saint Sacrement tandis que les autres dormaient, dans cette église froide pour ne pas dire glaciale, emmitouflé dans le sac de couchage en portant un bonnet sur la tête dans la petite chapelle latérale, le petit déjeuner particulièrement joyeux réunissant les veilleurs de la nuit !

Cette expérience inoubliable est porteuse. Je scrute les fruits à venir « comme un cerf altéré cherche l’eau vive » ! Je sais que le Seigneur est généreux et que les fruits ne s’en feront pas attendre ! D’ailleurs, il me semble déjà en percevoir !