4 jours avec Dieu et ses camarades

Depuis 2020, le camp d’été « Let’s Move Together » qui consistait à accompagner et aider des personnes moins valides pendant le pèlerinage diocésain Malines-Bruxelles à Lourdes, fut remplacé par un camp résidentiel en Belgique. En 2020, le camp eut lieu à l’internat Don Bosco chez les salésiennes de Ganshoren et en 2021 chez les bénédictines à Hurtebise.

Cette année, le camp s’est déroulé du 5 au 8 août au Foyer de Charité à Spa-Nivezé. Les jeunes ont été marqués par la bonne ambiance, les belles rencontres et l’opportunité de mieux se connaître ainsi que d’approfondir leur relation avec Dieu. L’aventure a commencé le vendredi après-midi. Une fois bien installés, nous avons eu une veillée autour du feu avec des chants, des marshmallows, des défis, des danses et des jeux animés par les jeunes eux-mêmes. Nous avons ainsi fait connaissance d’une façon ludique et dynamique, ce qui a plu aux jeunes.

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Le deuxième jour, nous avons eu la chance d’entendre trois témoignages très différents : Clémence (une jeune des “Chercheurs de Dieu”), Myriam et Didier (un couple de Liège) et le Père Mathias qui, comme Myriam et Didier, fait partie du mouvement des Focolari. Ils ont chacun partagé aux jeunes comment la foi avait un effet sur la façon dont ils voyaient ou vivaient les choses, grandes et petites. Plusieurs jeunes ont été particulièrement touchés d’entendre comment la foi faisait la différence dans les moments plus difficiles de la vie, comme la maladie.

Nous avons ensuite enchaîné avec un « qui est-ce ? » grandeur nature. Les jeunes étaient répartis en deux groupes et devaient, à différents moments de la balade, remporter des épreuves pour pouvoir poser des questions à l’équipe adverse, le but étant de deviner quel saint avait été choisi.

La journée s’est terminée par une introduction à la louange, animée par un collègue de la Pastorale des Jeunes de Liège, Luc Mathues. Cette soirée était une première pour la plupart des jeunes et a été énormément appréciée, pour ces chants et son ambiance principalement.

Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de passer du temps avec les personnes âgées et moins valides, les maisons de repos préférant ne pas prendre de risques vu l’augmentation des contaminations (Covid). 

Néanmoins, après un topo sur la fragilité, donné par le prêtre résident du Foyer, Philippe Degand, nous avons écrit et illustré des lettres, fait des bracelets brésiliens et des dizainiers à offrir aux personnes de deux maisons de repos des environs. Nous nous sommes aussi improvisés cueilleurs, la communauté ayant besoin d’aide à la cueillette des poires sur leur domaine.

C’est de ces façons assez simples et humbles que nous avons voulu témoigner notre solidarité envers les personnes qui se trouvent dans des situations de fragilités diverses.

En fin d’après-midi, nous avons vécu une messe itinérante. De notre logement jusqu’à la chapelle du Foyer, au fil de trois étapes, le prêtre a mis l’accent sur la compréhension des différentes parties de la messe et l’appropriation de la démarche par la participation. Il y avait, par exemple, un temps de partage avant l’homélie. Les jeunes ont beaucoup aimé cette célébration qu’ils trouvaient originale, enrichissante et dynamique. Ils ont apprécié l’aspect plus libre et moins officiel et le fait de pouvoir apprécier la nature en même temps, puisqu’elle s’est déroulée à l’extérieur.

La journée s’est clôturée par une veillée d’adoration eucharistique, pendant laquelle les jeunes pouvaient vivre le sacrement de réconciliation et/ou une écoute-prière. Une heure intense où la présence de ce cœur à cœur de chaque jeune avec Dieu était palpable. 

Le dernier jour du camp était surtout marqué par des temps de réflexion, de partage et de relecture. Après la prière du matin, les jeunes ont eu l’occasion de réfléchir à leur relation avec Dieu pendant un temps ‘désert’ de 45 minutes. Sept questions, comme « si je pouvais rencontrer Dieu en face à face, qu’est ce que je lui dirais ?” leur ont été données. 

Ensuite, nous avons eu tous ensemble un beau temps de partage. Chacun a pu librement exprimer le fruit de sa réflexion. C’était enrichissant de voir comment la vision de Dieu était tout à fait unique à chacun, mais qu’il y avait quand même pas mal de similarités. Une jeune nous a partagé que ça lui a vraiment permis de mieux comprendre comment elle percevait sa relation avec Dieu.

Dans l’après-midi, nous avons eu un temps d’évaluation et un jeu de gratitude. Le jeu combinait épreuve sportive et relecture et permettait aux jeunes de s’exprimer sur ce qu’ils avaient appris, aimé et retenu de façon ludique. Nous avons terminé le camp par une démarche personnelle : écrire une lettre sur ce qu’on aimerait se rappeler dans 6 mois, en partant des découvertes faites durant le camp, au sujet de la relation avec Dieu, l’engagement solidaire envers les autres ou encore la relation à soi-même. 

La lettre est une façon de garder vivant ce qui a pu se vivre ces 4 jours-là et de cheminer en communion avec les autres, où que l’on soit. Merci à tous pour ce camp !

Les Pastorales des Jeunes de Bruxelles et du Brabant wallon