Dieu n’a jamais honte de toi ; redécouvre-le à travers un sacrement de joie.

En 2021, lors de son voyage en Slovaquie le pape s’est adressé aux jeunes en les regardant droit dans les yeux : La confession est un «sacrement de joie», voire une «fête», au ciel et sur la terre.

Tout d’abord, le Pape a indiqué que  le sacrement est «le remède» pour les moments de la vie où «nous sommes abattus».

Mais il a surtout expliquer comment ce sacrement devait être vécu pour qu’il devienne source de joie. Beaucoup pensent que nos péchés sont le centre de ce sacrement. Mais le pape a posé cette question aux jeunes : Dieu veut-Il que vous vous approchiez de Lui en pensant à vous, à vos péchés ou à Lui ?
Et le pape d’expliquer qu’au centre du sacrement de la pénitence, ce n’est pas moi, qui plus est humilié, avec une liste de péchés – peut-être toujours les mêmes – à raconter avec difficulté au prêtre. Au centre, il y a la rencontre avec Dieu qui accueille, embrasse, pardonne et élève.
«Ne vous confessez pas comme des personnes châtiées qui doivent s’humilier, mais comme des enfants qui courent pour recevoir l’étreinte du Père … Donnons à Dieu la première place dans la confession. Avec Dieu, s’il est le protagoniste, tout devient beau et se confesser devient le sacrement de la joie. Oui, de joie : non pas de peur et de jugement, mais de joie.»

Le nouveau regard sur le sacrement de pénitence proposé par le Pape nous demande donc de ne pas rester prisonniers de la honte de nos péchés – honte qui «est une bonne chose» – mais de la surmonter car «Dieu n’a jamais honte de vous. Il vous aime là, là où vous avez honte de vous. Et il vous aime toujours.»

Alors courons vers ce sacrement, vers les bras du Père.