Echos de la prière de Taizé du 11 nov 2021
Le jeudi 11 novembre dernier, nous (Pastorale des Jeunes de Bruxelles) avons eu presqu’une centaine de participants à notre traditionnelle « Prière de Taizé du 11 novembre ». Cette activité était co-organisée avec le Service Protestant de la Jeunesse (SPJ), Interdiocesaan Jongerenpastoraal (IJD) et deux églises protestantes néerlandophones (Nederlanstalige protestantse kerken van Brussel en Anderlecht) qui nous ont accueillis dans leur belle église au Nouveau Marché aux Grains. Nous avons aussi eu l’aide d’un paroissien de l’International Protestant Church d’Auderghem.

THÈME : « DÉSERT, SOUFFRANCE, LUMIÈRE, ÉSPERANCE… ET MOI DANS TOUT ÇA ? »

Nous avons choisi ce thème pour donner l’occasion aux jeunes de faire une relecture en s’inspirant d’histoires et de textes Bibliques. Nous avons commencé à accueillir les participants à partir de 14h30 et avons démarré les ateliers pour les 16 à 35 ans à 15h00. Avec « Rondje Bijbel », l’atelier néerlandophone, les jeunes pouvaient faire cette relecture d’une façon ludique.
Sorti par une société biblique, « de Nederlands-Vlaams Bijbelgenootschap », ce jeu de société combine le Tour de France et la Bible. L’idée est de d’utiliser le sport du cyclisme pour explorer plusieurs dimensions bibliques. Presqu’une trentaine de jeunes, dont une dizaine d’ambassadeurs musulmans de l’institut Imelda, ont participé à cet atelier.
L’un d’eux, Stijn, nous a partagé : « Après un an d’absence, le journée Taizé annuelle de Bruxelles s’est à nouveau tenu le 11 novembre en collaboration avec l’église protestante des jeunes. C’était un bel après-midi. Nous avons d’abord joué à un jeu de société Biblique. Ensuite, nous avons pu discuter les uns avec les autres autour d’un délicieux thé de Taizé. C’était agréable d’enfin revoir des gens. Ensuite, il y a eu la célébration de Taizé dans la belle atmosphère de l’église. Un pasteur a donné un mot d’explication sur l’évangile. Il a parlé de gérer les moments difficiles et de la souffrance. J’ai retrouvé instantanément l’atmosphère des beaux moments que j’ai déjà vécus à Taizé et lors des rencontres annuelles. »
Pour les ateliers francophones, il y avait la lecture sémiotique dont Jonathan disait que « cet atelier sur la lecture sémiotique de la Bible était une belle surprise. Je n’avais jamais entendu parler de ça. C’est une façon originale de lire et interpréter les textes de la Bible. Ça m’a même donné des idées de comment je peux l’utiliser personnellement et dans des animations. »
Antonio nous a partagé que l’atelier conte « traitait sur l’histoire de Noé et du déluge. La conteuse nous a d’abord lu l’histoire pour ensuite nous demander d’écrire sur papier la réaction de chaque personnage. C’était une façon de vraiment se mettre dans la peau des figures bibliques et de vivre l’histoire comme si de l’intérieur. Nous sommes ensuite intervenus avec nos propres impressions en jouant le rôle des différents personnages, avec nos propres impressions, selon ce qu’on avait noté. Il y avait de la diversité dans le groupe ce qui a rendu les échanges riches et les gens ont eu l’air d’apprécier l’atelier. Le reste de la prière s’est bien passé, il y avait un bon déroulé. »
Après les ateliers, il y a eu un petit temps de mise en commun à partir de quelques questions et de ce qui avait été vécu en atelier. Les participants aux ateliers « conte » et lecture sémiotique se rassemblés pour réfléchir ensemble sur le thème de la journée. Une jeune partageait que les questions posées l’ont vraiment interpellé car elle n’avait pas l’habitude de se les poser elle-même.
Nous avons poursuivi avec une pause-thé avant de commencer
la prière de Taizé, accompagné par une chorale one-shot qui avait répété pendant les ateliers sous la direction de Sr Anne Peyremorte.
La réflexion était faite par le pasteur de l’église. Il a parlé du thème en s’appuyant sur l’histoire de Job : « Le livre de Job nous enseigne aussi qu’au milieu de la souffrance et de la solitude, Dieu est là. Il semble loin, comme s’il n’était pas là du tout. Pourtant Il est proche. Il voit et entend notre chagrin. Si nous nous souvenons de cela, notre chagrin n’est jamais complètement vain. Dans notre peine, Dieu est là. »
C’est ainsi qui nous avons conclu la soirée, dans le silence, le recueillement avec les chants méditatifs de Taizé, en se rappelant ensemble de la présence de Dieu. Dieu qui est là avec nous dans nos déserts, nos souffrances pour nous mener à la lumière et l’espérance.
Voir l’album photo complet : https://flic.kr/s/aHsmX7X7wR