Quand les jeunes découvrent la réalité de la lutte contre la pauvreté

Retour sur une retraite de rhéto originale pour faire découvrir aux jeunes la réalité de la lutte contre la pauvreté: la Retraite Sociale Accompagnée.

A la demande de l’Institut de la Providence de Wavre, le Service des solidarités et la Pastorale des jeunes du Vicariat se sont lancés les 26, 27 et 28 avril derniers dans l’expérience d’une « RSA ». La Retraite Sociale Accompagnée a été possible grâce au soutien d’Isabelle et Dolores de Vivre Ensemble.  

Ce concept, initié par le Vicariat de Bruxelles, la pastorale scolaire et Vivre Ensemble, permet à de jeunes rhétoriciens et rhétoriciennes de vivre trois jours de retraite en se plongeant dans l’univers de la précarité.  

Le principe de la retraite sociale accompagnée 

La RSA se compose de trois temps :  

  1. Tout d’abord découvrir la réalité sociale des plus pauvres et déconstruire les préjugés. Cela est mis en place grâce à une journée interactive et pleine d’information et de réflexion avec Dolores Fourneau de l’association Vivre Ensemble. 
  2. Ensuite une expérience concrète de terrain au sein d’une association pendant un jour et demi.  
  3. Et enfin un temps de relecture pour partager son ressenti, entendre un témoin et ancrer l’expérience vécue dans la spiritualité. 
Photo des jeunes travaillant en groupe lors de la retraite sociale.
Travail de groupe

Retours des jeunes

Les onze élèves présents ont tous été ravis de leur journée avec Dolores. Elle leur a permis de découvrir la réalité des chiffres cachés derrière la pauvreté et de sortir des préjugés.  

Leur expérience en association a été diversement vécue en fonction de l’accueil reçu et des activités proposées. Mais une chose est sûre, elle leur a ouvert les yeux sur ce monde méconnu de la précarité. Ils ont aussi découvert le secteur associatif et le monde du volontariat.  

Le témoignage d’un étudiant 

A la fin de la retraite, un temps de relecture a permis de mettre en évidence les joies, les difficultés et les questions que les jeunes se posaient après leur stage dans les associations.  

A ce titre, le témoignage de Louis-Philippe, étudiant à Louvain-la-Neuve et qui participe avec l’Unité pastorale des Sources vives d’Ixelles à des maraudes auprès des SDF, était très inspirant.  

Une graine semée ? 

A la fin de la retraite, chacun et chacune est reparti.e avec au cœur, une graine semée qui portera du fruit et produira « l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. » selon Mt13,1-23.  

De même, l’appel du pape François à « sortir de son canapé et à chausser ses crampons » se concrétisera peut-être pour l’un ou l’autre dans un engagement futur.  

Ceux et celles qui le souhaitaient étaient d’ailleurs invité.e.s à repartir avec un anneau en bois de Tucum, symbole de la lutte des paysans sans-terre au Brésil. Cet anneau est aussi un signe d’engagement à lutter aux côtés des plus pauvres là où l’on vit.  

Ces trois journées intenses auront permis, nous l’espérons, un chemin intérieur et une prise de conscience des réalités sociales et humaines du Brabant wallon.  

Brigitte, Carolina et Vincent pour le Service des solidarités
Julie, pour la Pastorale des jeunes
Dolores et Isabelle pour Vivre Ensemble

Source : Quand les jeunes découvrent la réalité de la lutte contre la pauvreté – Bw Catho